Deux nouveaux livres pour moi
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Deux nouveaux livres pour moi
Le premier:
Un sommaire de l'oeuvre et de son écrivain québécois:
L’ISLET - Écrivain prolifique, Louis Caron n’avait pourtant pas touché la plume depuis la sortie de son roman Tête heureuse, en 2005. Après une période de bouleversements et une année en France, le moment de grâce est revenu, donnant lieu à la naissance d’une nouvelle trilogie Le temps des bâtisseurs, dont le premier tome, Le visionnaire, commence à L’Islet.
Pourquoi à L’Islet? Parce que c’est là qu’est enraciné son arbre généalogique. C’est d’ailleurs à sa famille que l’auteur du Canard de bois a voulu rendre hommage par l’écriture de cette grande fresque historique où l’on suit le destin de la famille Saintonge. Après un exil aux États-Unis, l’un d’eux, Frédéric, le Prodige, reviendra au Québec pour dresser des églises, presbytères et bon nombre de résidences prestigieuses. Il deviendra le grand architecte de la famille.
« Sept architectes sont perchés dans les branches de mon arbre généalogique paternel », souligne Louis Caron. En entrevue téléphonique, il raconte avoir lui-même été habité par le désir d’exercer cette profession, plusieurs de ses ancêtres ayant d’ailleurs porté le même prénom que lui, mais les aspects mathématique et scientifique que cela nécessitait l’ont amené ailleurs.
Renaissance
Alors que Louis Caron avait l’impression de tourner en rond et qu’il cherchait à se faire une nouvelle vie, l’encre s’est mise à jaillir de sa plume comme la sève dans les branches de l’érable au printemps. L’écriture du premier tome n’a pas trainé. « C’est sorti tout habillé », lance l’auteur d’une voix sympathique.
À 16 ans, Louis Caron savait déjà qu’il deviendrait écrivain. Avant de pouvoir se consacrer exclusivement à ce métier, il en a exercé d’autres comme celui de journaliste. On lui compte plusieurs œuvres dont L’Emmitouflé, Le Bonhomme Sept-Heures, Les Fils de la liberté (Le Canard de bois – La Corne de brume) et Tête heureuse. Il est l’un des scénaristes de la série de Réjean Tremblay Lance et compte. M. Caron a mérité plusieurs honneurs dont le Prix Jean-Hamelin en 1982 et le prix Ludger-Duvernay en 1984.
La bonne humeur marque cet entretien téléphonique. Visiblement, Louis Caron est à nouveau un homme heureux. « La paix est revenue. Je suis redevenu un écrivain pratiquant », ajoute celui qui, en plus de la rédaction des deux prochains tomes de la trilogie, a bien d’autres projets d’écriture en tête.
Et le deuxième, l'écrivain(e) dont je vous ai déjà parlé, Louise Penny, québécoise anglaise qui vit dans les Cantons de l'Est et dont je lis les bouquins en anglais d'habitude.
J'ai fait une exception cette fois et j'ai acheté une de ses oeuvres en français. Madame Penny se spécialise dans le roman policier ou "thriller" lequel se situe toujours dans un petit village (fictif) du Québec:
Créé par l'Anglo-Québécoise Louise Penny, l'inspecteur-chef Armand Gamache est de retour en librairie: Révélation brutale, sa cinquième enquête, sort en français alors qu'est lancée sa huitième en version originale anglaise (The Beautiful Mystery).
Puisant dans la tradition britannique (Christie pour le type d'intrigue et la psychologie, P.D. James pour l'érudition et la poésie) et la tradition française (Vargas pour l'humanité des personnages), tout cela pimenté de références québécoises et d'un humour fin, Louise Penny prend pourtant un tournant inattendu avec Révélation brutale. Comme dans les précédents romans, le village (fictif) de Three Pines, dans les Cantons-de-l'Est, est au centre d'un assassinat. Mais il y a une veine nettement plus sombre qui traverse le livre, une écriture plus maîtrisée, divers procédés narratifs bien utilisés, des questions morales importantes, et surtout des personnages jusque-là un brin caricaturaux qui prennent de l'étoffe. Et, ce qui ne gâche rien, la traduction est enfin à la hauteur de la version originale anglaise, qui a valu à son auteure une renommée internationale et de nombreux prix.
____________________________________
Révélation brutale, de Louise Penny. Flammarion Québec, 480 pages
Voilà. Je vous conseille ces deux écrivains québécois.
Un sommaire de l'oeuvre et de son écrivain québécois:
L’ISLET - Écrivain prolifique, Louis Caron n’avait pourtant pas touché la plume depuis la sortie de son roman Tête heureuse, en 2005. Après une période de bouleversements et une année en France, le moment de grâce est revenu, donnant lieu à la naissance d’une nouvelle trilogie Le temps des bâtisseurs, dont le premier tome, Le visionnaire, commence à L’Islet.
Pourquoi à L’Islet? Parce que c’est là qu’est enraciné son arbre généalogique. C’est d’ailleurs à sa famille que l’auteur du Canard de bois a voulu rendre hommage par l’écriture de cette grande fresque historique où l’on suit le destin de la famille Saintonge. Après un exil aux États-Unis, l’un d’eux, Frédéric, le Prodige, reviendra au Québec pour dresser des églises, presbytères et bon nombre de résidences prestigieuses. Il deviendra le grand architecte de la famille.
« Sept architectes sont perchés dans les branches de mon arbre généalogique paternel », souligne Louis Caron. En entrevue téléphonique, il raconte avoir lui-même été habité par le désir d’exercer cette profession, plusieurs de ses ancêtres ayant d’ailleurs porté le même prénom que lui, mais les aspects mathématique et scientifique que cela nécessitait l’ont amené ailleurs.
Renaissance
Alors que Louis Caron avait l’impression de tourner en rond et qu’il cherchait à se faire une nouvelle vie, l’encre s’est mise à jaillir de sa plume comme la sève dans les branches de l’érable au printemps. L’écriture du premier tome n’a pas trainé. « C’est sorti tout habillé », lance l’auteur d’une voix sympathique.
À 16 ans, Louis Caron savait déjà qu’il deviendrait écrivain. Avant de pouvoir se consacrer exclusivement à ce métier, il en a exercé d’autres comme celui de journaliste. On lui compte plusieurs œuvres dont L’Emmitouflé, Le Bonhomme Sept-Heures, Les Fils de la liberté (Le Canard de bois – La Corne de brume) et Tête heureuse. Il est l’un des scénaristes de la série de Réjean Tremblay Lance et compte. M. Caron a mérité plusieurs honneurs dont le Prix Jean-Hamelin en 1982 et le prix Ludger-Duvernay en 1984.
La bonne humeur marque cet entretien téléphonique. Visiblement, Louis Caron est à nouveau un homme heureux. « La paix est revenue. Je suis redevenu un écrivain pratiquant », ajoute celui qui, en plus de la rédaction des deux prochains tomes de la trilogie, a bien d’autres projets d’écriture en tête.
Et le deuxième, l'écrivain(e) dont je vous ai déjà parlé, Louise Penny, québécoise anglaise qui vit dans les Cantons de l'Est et dont je lis les bouquins en anglais d'habitude.
J'ai fait une exception cette fois et j'ai acheté une de ses oeuvres en français. Madame Penny se spécialise dans le roman policier ou "thriller" lequel se situe toujours dans un petit village (fictif) du Québec:
Créé par l'Anglo-Québécoise Louise Penny, l'inspecteur-chef Armand Gamache est de retour en librairie: Révélation brutale, sa cinquième enquête, sort en français alors qu'est lancée sa huitième en version originale anglaise (The Beautiful Mystery).
Puisant dans la tradition britannique (Christie pour le type d'intrigue et la psychologie, P.D. James pour l'érudition et la poésie) et la tradition française (Vargas pour l'humanité des personnages), tout cela pimenté de références québécoises et d'un humour fin, Louise Penny prend pourtant un tournant inattendu avec Révélation brutale. Comme dans les précédents romans, le village (fictif) de Three Pines, dans les Cantons-de-l'Est, est au centre d'un assassinat. Mais il y a une veine nettement plus sombre qui traverse le livre, une écriture plus maîtrisée, divers procédés narratifs bien utilisés, des questions morales importantes, et surtout des personnages jusque-là un brin caricaturaux qui prennent de l'étoffe. Et, ce qui ne gâche rien, la traduction est enfin à la hauteur de la version originale anglaise, qui a valu à son auteure une renommée internationale et de nombreux prix.
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Révélation brutale, de Louise Penny. Flammarion Québec, 480 pages
Voilà. Je vous conseille ces deux écrivains québécois.
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