Votre meilleur lecture sur le couple?

Je suis présentement a lire ''Qui sont ces couples heureux'' de Yvon Dallaire...
et franchement,
j'aime ce que je lis. Après plus de 34 ans de vie commune avec mon conjoint, (en point de référence) je trouve réaliste ce qu'il décrit comme les étapes de la vie de couple , les attentes et embuches, ce qui fais qu'on passe
ou non au travers ces étapes.
J'ai pas encore terminer le livre, mais je pense que c'est un des meilleurs que j'ai lu sur le sujet, l'autre que j'ai bien aimer était '' Le chemin le moins fréquenté'' ...(je ne suis plus certaine du titre je vais vérifier), sauf la partie plus ''religieuse'' de ce livre qui m'a moins accrocher, le reste m'a marquer.

Et vous, quelle sont vos meilleurs lecture sur le sujet?

http://www.babelio.com/livres/Peck-Le-chemin-le-moins-frequente--Apprendre-a-vivre-a/96498/citations

C'était bien le bon titre.

Le cycle de rinçage de Montmorency probablement le plus drôle et pertinent que j'ai lu!

M'en souviens plus!

J'ai lu ça aussi Hélène, ça fait un bon moment...

C'était humoristique, facile a lire, mais j'en garde aucun enseignement marquant en mémoire.

Et pourtant!

Pour reprendre notre chère chroniqueuse JoBlo

Il m'aura fallu de multiples psys et encore plus d'amoureux pour en venir à la difficile conclusion qu'il n'y a pas de thérapie plus efficace que l'amour, la vie à deux. Appelez ça le « mariage », cette inévitable collision frontale. Pas une personne devant qui je ne me sois décapé les couches de vernis, sablé l'ego et varlopé le nombril davantage que l'homme avec qui j'avais la prétention d'accéder au merveilleux. Pas de pathos plus pathétiquement romantique que cette relation privilégiée où le nauséabond l'a souvent emporté sur le parfum des roses, qui ne sont pas éternelles, comme chacun sait.

« Il faut peser sur les pitons de l'autre, et vice-versa. Un couple qui ne se chicane pas a de vrais problèmes », me disait ma psy lorsque je me plaignais de ma rugueuse moitié. Pas de doute, mes couples ont toujours été en santé.

La lecture du dernier livre du motivateur Pierre Morency m'aura au moins permis de constater que je ne suis pas la seule à avoir appris à la dure. Sous des dehors de preacher, ce scientifique qui se décrit comme un explorateur et qui s'est fait connaître avec son best-seller Demandez et vous recevrez (100 000 exemplaires vendus) passe le mythe amoureux à la déchiqueteuse et nous enjoint de ne pas réussir notre vie de couple mais plutôt de réussir notre vie «à travers» le couple, ce levier fondamental qui nous propulse vers le sommet de notre être.

Son dernier ouvrage, Le Cycle de rinçage, a tout du livre de recettes psycho pop à la mords-moi-le-noeud : facture populaire, mise en pages aérée, déclarations à l'emporte-pièce, écriture bâclée. Mais le raisonnement est solide et la grille d'analyse est tout simplement révolutionnaire dans un monde où l'impatience fait loi et où le balancez-après-usage s'occupe du reste.

Morency, 40 ans, a pu l'expérimenter pendant 23 années de vie de couple (avec la même femme !) pimentée par la venue de quatre marmots avant de nous livrer la formule de son succès personnel. Notamment, le Dr Morency fait chambre à part avec sa douce moitié et trouve que les couples communiquent beaucoup trop. « Y a que les adultes pour prendre trois heures à discuter du bonheur alors qu'ils viennent de les perdre, ces trois heures-là ! Un enfant n'endure pas ça deux minutes ! »

Morency prescrit une heure de silence par jour à votre couple. Vous pouvez vous inscrire à des cours de tango ou de préparation de sushis si vous tenez à meubler l'exercice. Ou demeurer célibataire, une avenue fort achalandée.

Aimer, c'est de l'ouvrage, et les moumounes devraient plutôt s'en tenir au volleyball de plage et au karaoké maison.

L'indépendance ? Big deal !

« Le problème numéro un, ce sont les attentes, signale l'auteur au bout du fil. On cherche l'amour parfait, Cendrillon et le prince charmant. Une fois que tu t'es débarrassé de cette prémisse-là, tu élimines également les conclusions qui viennent avec. Les gens se laissent beaucoup trop vite, dès que ça se met à brasser, à cause du mythe dans lequel ils se sont engagés. C'est là que l'histoire commence vraiment, à mon avis.»

Pour Pierre Morency, le couple est une lessiveuse dans laquelle chaque partie va placer son linge sale pour frotter et déloger les taches. Oubliez le cycle délicat, même si Morency reconnaît que la violence ne devrait pas être au rendez-vous. «L'erreur est de penser qu'il faut de l'amour pour amorcer un couple. Jamais dans 100 ans ! Ce qu'il faut, c'est de la saleté. [...] L'amour, ce n'est pas la condition d'entrée d'un couple, c'est son point de sortie», écrit-il. Pour Morency, un couple doit s'engueuler pour être efficace : on ne recherche pas un partisan mais un partenaire de boxe, quelqu'un qui vit avec la même intensité que nous mais qui ne pense pas la même chose que nous.

«Bien sûr qu'on est moins gentil avec notre partenaire qu'avec n'importe qui d'autre, me dit-il. On lui montre nos poubelles de proche, et ça pue. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui n'avait pas son sac vert avec lui.»

Pour ce conférencier à l'énergie ludique (il donne tous ses shows en chaussettes), le couple est un moyen de se nettoyer, de se regarder dans le miroir (les yeux de l'autre), d'augmenter son énergie, de trouver son «rôle de vie» et de recommencer à jouer. Une occasion réparatrice d'échanger les rôles père-fille et mère-fils. L'égalité, l'indépendance, les carrières prenantes simultanées ? Très peu pour lui : « L'indépendance, en amour, c'est impossible. C'est comme si tu demandais à une cellule de ton corps de vivre de façon autonome du reste, m'explique-t-il. L'idée d'un monde organisé de manière indépendante ne tient pas debout. Le rein n'a pas passé trois ans à étudier le coeur avant d'embarquer ; ils dépendent l'un de l'autre. Point.»

Entrer en religion

Selon Morency, le mariage permettrait de baliser l'arène en rassurant les opposants. Ses théories à la fois traditionnelles et farfelues (s'engueuler devant ses enfants biologiques) arrivent à point nommé et s'inscrivent dans une philosophie de la durée et de l'amour «extrême» qu'a déjà explorée sur une note plus philosophico-poétique l'essayiste Christiane Singer dans Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies. Toute une génération d'éclopés de l'amour se demande : « What went wrong ? » tout en se rendant confusément compte qu'on peut changer de modèle de lessiveuse tous les deux ans mais qu'il y aura toujours du linge sale à laver, en famille ou non.

«À se contenter trop longtemps de relations amoureuses sans lien et sans obligation réciproque, l'âme s'étiole. [...] Sans parole donnée, sans dette honorée, ce ne sont pour finir que des figurants, des fantômes qui s'accouplent. Et quand l'un prend peur et se met à appeler, il n'y a plus personne pour l'entendre. Le chapiteau est vide, les feux éteints», écrit Singer dans son essai à la fois inspirant et rassurant.

Pierre Morency, qui a déjà envisagé la prêtrise et collectionné 3500 Prions en Église, ne craint pas de parler de nouvelle religion : « Le couple va devenir la religion du troisième millénaire. Tout a perdu son éclat : l'Église, la famille, l'amour. Si on veut se donner une chance de trouver Dieu, il faut le chercher dans l'infiniment petit, dans notre vie amoureuse, familiale. Dieu est partout, non ? »

Et le Tide est en solde cette semaine.

Admets que c'est crampant!

cherejoblo@ledevoir.com

Merçi pour l'article, tu me le remémore tout a fait!

JoBlo a écrit:

Son dernier ouvrage, Le Cycle de rinçage, a tout du livre de recettes psycho pop à la mords-moi-le-noeud : facture populaire, mise en pages aérée, déclarations à l'emporte-pièce, écriture bâclée. Mais le raisonnement est solide et la grille d'analyse est tout simplement révolutionnaire dans un monde où l'impatience fait loi et où le balancez-après-usage s'occupe du reste.



C'est cette impression que je gardais du livre.

En fait, ce que je lis présentement va dans le même sens, c'est juste dis dans un style d'écriture plus ''sérieux'' si je peu le dire ainsi.

JoBlo a écrit:

Selon Morency, le mariage permettrait de baliser l'arène en rassurant les opposants. Ses théories à la fois traditionnelles et farfelues (s'engueuler devant ses enfants biologiques) arrivent à point nommé et s'inscrivent dans une philosophie de la durée et de l'amour «extrême» qu'a déjà explorée sur une note plus philosophico-poétique l'essayiste Christiane Singer dans Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies.


Je me demande si je n'ais pas lu celui-ci aussi, Christiane Singer...(une de tes recommandation,) çà se peu tu?

Probablement eu dans les mains mais pas eu le temps de le lire...m'en rappelle plus non plus!!!
Pas drôle vieillir :Fou:

Euh. Je peux le dire?
Je fuis comme la peste ce genre de guide du touriste...
Sorry.
Mais vous, je vous aime bien. :joric: :joric:

Tu me rassure Gab!...(tu nous aime toujours!) :joric:

Gab. a écrit:Je fuis comme la peste ce genre de guide du touriste...

Tu n'y crois plus?...

Pour vous donnez une idée du livre...

( je n'essai pas de te convaincre Gab )

http://www.optionsante.com/livres.php?livre=23

"Les lits à une place" de Françoise Dorin

Oui Christiane Singer est mon "âme soeur" spirituelle.  Je l'aime tellement.  Quand j'ai lu son dernier livre qu'elle écrivait alors qu'elle savait qu'elle était en train de mourrir ben j'ai pleuré tout le long!  Du titre au résumé en arrière!

Tu sais Gab moi je lis de tout et quand on dit tout c'est tout!  C'est fou ce que ça donne comme perspective dans la vie quand j'essaie de me prendre au sérieux!

Au fond, Joric, ce qu'il dit ce Morency, c'est tellement mais tellement vrai.

On arrive avec notre bagage et notre partenaire avec le sien et on tente de guérir inconsciemment nos relations ratées d'enfants-parents.

Et ça ne marche pas souvent.

Et si ça fonctionne c'est que les deux se sont clairement et précisément reconnus capables de vivre avec les "travers" de l'autre.

L'amour se fortifie ensuite, je crois, si après avoir "humer" la saleté de l'autre, on l'aime encore, on l'aime plus fort justement parce qu'il est humain et a des faiblesses.... comme nous.

Mais pour en arriver à ça, je pense qu'il faut perdre un peu de notre conte de fées de la belle éveillée et protégée par le prince charmant... Entre autres!

Ben on s'entend qu'avant 25 ans on a le droit d'embarquer dans ça  à l'aveuglette et avec toutes les illusions de la jeunesse.  On n'a pas encore de maturité émotionnelle de la vie même si on pense le contraire.
La réalité est que plus que t'as de vécu plus que le sac est gros.  On peut les grossir ensemble nos sacs et sortir les ordures régulièrement quand on fait une longue vie de couple.
Quand on arrive dans la 50 aine le sac est rendu ben gros et les poubelles n'ont pas été sortis souvent.  Le cycle de rinçage a arrêté d'être efficace! On a plutôt sorti les compagnons de nos vies!  C'est absolument pas pareil.
Ceci dit chacune a son parcours et je serais ben mal avisée de penser qu'un est meilleur qu'un autre.  De l'expérience c'est de l'expérience.  De l'illusion c'est de l'illusion.  Des postulats sont des postulats! Ensuite voyons et constatons la moyenne au bâton!

Intėressant comme discussion !  Moi je me regarde à 46 ans et je me dis que je n'ai même pas encore compris mon pattern d'hommes, alors je suis loin de comprendre comment bien faire fonctionner un couple...

Mais j'aimerais bien !

Tu sais quand on parle de « pattern » ben il faut y avoir du nombre pour commencer à cerner les « tendances »!

Aujourd’hui les relations semblent rester au niveau superficiel. Les gens sortent ensemble, s’affichent ensemble, cohabitent ensemble pis vite ne s’endure plus ensemble. La moyenne ? Il semble que c’est rendu quelques mois! Avant on disait: La première année, on achète des meubles. La deuxième année, on déplace les meubles. La troisième année, on partage les meubles. » On pourrait maintenant dire: la première semaine on sort ensemble, la deuxième semaine on vit ensemble pis dans 6 mois ton sac à poubelles va sortir!

Un coup de foudre c’est: une poussée éphémère de dopamine, de noradrénaline, de prolactine, de lulibérine et d’ocytocine. Une petite molécule, la phényléthylamine (PEA), déclenche des sensations d’allégresse, d’exaltation et d’euphorie. Le coup de foudre, ce sont les neurones du système limbique qui sont saturés en PEA. La tendresse, ce sont les endorphines (l’opium du couple). La société vous trompe : elle vous vend le grand amour alors qu’il est scientifiquement démontré que ces hormones cessent d’agir après trois années comme le précise Beigbeder. Faque après c’est quoi. Nous autres. Juste nous autres. L’autre ne trompe plus pis nous non plus!

On dirait que les personnes s’obligent à projeter le couple idéal à leur entourage. Elles semblent aimer être beaux sur leurs photo Facebook. Quand ça démarre aussi haut aussi vite qu’est-ce qui peut arriver dans le quotidien? Un quotidien c’est une liste interminable d’obligations pattes. On le sait on s’étonne encore de voir l’hécatombe autour de nous des couples qu’on voient surgir et disparaître aussitôt dans nos entourages. Comme le disait si bien Lelouch: Tout ça pour ça?

Oui, c'est vrai que c'est un peu comme ça actuellement.  Les couples ne durent pas.  Mais pour moi c'est le contraire, ča dure trop longtemps avec des pas bons...

Hélène a écrit:

La société vous trompe : elle vous vend le grand amour alors qu’il est scientifiquement démontré que ces hormones cessent d’agir après trois années comme le précise Beigbeder.

Tu l'a lu Beigbeder...je pense que c'est '' L'amour dure 3 ans''

Moineau c'était bon ta lecture?

....c'est pas évident de parler de vie de couple! :Sourire2:

Joric a écrit:

Avant on disait: La première année, on achète des meubles. La deuxième année, on déplace les meubles. La troisième année, on partage les meubles. » On pourrait maintenant dire: la première semaine on sort ensemble, la deuxième semaine on vit ensemble pis dans 6 mois ton sac à poubelles va sortir! lol!

Je remonte le sujet, je ne me souvenais pas de cette remarque

Pour en revenir au sujet, le livre qui m'a le plus aidé: "lLes hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus".

Pour ma part, je ne suis pas d'accord avec ce Beigbeder.

J'ai aimé Bernard durant 8 ans (en couple et ça m'a pris près de 20 ans pour cesser de l'aimer.

Et quand je parle d'aimer, je veux dire que même si nous ne sommes plus ensemble depuis 22 ans, s'il avait le cancer demain matin, je me précipiterais à l'hôpital car cet homme m'a beaucoup appris et donné même si parfois, je le vous aux gémonies!

Sylvain et moi, on fête nos 18 ans ensemble cet été. J'aime Sylvain d'un autre genre d'amour, d'amitié et de tendresse.

Je crois au couple qui dure. Je crois que l'amour peut durer une vie. IL évolue.

Ceux qui disent le contraire ont le droit à leur opinion. Mais, chaque fois, que j'entends dire que l'amour est éphémère ou qu'il ne dure pas, j'ai envie de demander quel est l'agenda caché de la personne qui me fait une telle affirmation.

Réduire l'amour qu'à une simple question de chimie du cerveau, je trouve que c'est insultant pour le genre humain.

En ce cas, ces grands scientifiques expliqueraient comment l'amour que nous avons pour nos enfants, inconditionnel bien souvent.

L'amour que nous avons pour notre mère ou notre soeur...

Faque.... c'était mon opinion ce soir.

Feedakie a écrit:Réduire l'amour qu'à une simple question de chimie du cerveau, je trouve que c'est insultant pour le genre humain.

En ce cas, ces grands scientifiques expliqueraient comment l'amour que nous avons pour nos enfants, inconditionnel bien souvent.

L'amour que nous avons pour notre mère ou notre soeur...

Faque.... c'était mon opinion ce soir.

alors là bien d'accord avec toi!! :cheers: