10 erreurs à ne pas faire pour rajeunir son look

Tout est encore bien relatif Gudule car pour moi, les articulations, dont les genoux sont des merveilles de la nature.  Ils sont composés de tellement de ligaments, d'os etc s'articulant les uns dans les autres, de cartilages qui nous sont absolument essentiels pour pouvoir marcher, courir, nous pencher, nous agenouiller que je ne les vois pas du tout comme devant être cachés, je les trouve beaux par leur fonction.

Même chose pour les coudes.

Je comprends qu'en prenant de l'âge on doit faire un peu plus attention, qu'on doive être un peu plus discrète. Mais ne devrions-nous pas l'être même en pleine beauté.

Je pense personnellement qu'une jeune femme qui en montre trop sous prétexte que c'est le temps de tout montrer est aussi risible ou en tout cas sans classe que la dame d'un certain âge qui elle s'habille en jeune.

M'enfin, tout est tellement relatif dans le domaine des goûts et de la mode.

A propos, Gudule, ton avatar (peintre hollandais) est superbe. J'adore la peinture hollandaise!

Ce sont effectivement des merveilles (les articulations), et le corps humain est une construction prodigieuse.
Merci pour ton compliment concernant mon avatar. Je suis une grande admiratrice de la peinture hollandaise et j'ai un faible pour les personnages vus de dos.

Autre chose Gudule: Je suis toujours admirative des femmes qui portent les cheveux longs lorsqu'elles prennent de l'âge.

Pour ma part, je les porte au niveau de la mâchoire, c'est la longueur qui me va le mieux. Mais Dieu que j'aimerais les avoir long comme dans mes jeunes années!

Je ne suis pas d'accord pour cacher les genoux et les coudes.
Si on se sent bien.
Si les autres trouvent ça moche ils regardent ailleurs.
Moi je trouve bien moche les très grosses jeunes femmes qui montrent leurs seins, ou leurs bourrelets et qui marchent inélégament en trimballant leur poids.
Il y a aussi des filles jeunes et minces qui ont des bras tous mous, pas de biceps et ça tremblote quand elles agitent les bras.
Tout est une question de forme et de lieu.

Bien entendu, tout dépend de l'état du corps de la personne. Des femmes jeunes peuvent également être disgracieuses. Je sais, on peut toujours dire, quelle importance : les autres n'ont qu'à ne pas nous regarder, mais ne pensez-vous pas que c'est une question de respect vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis des autres. Je sais, aujourd'hui, on pense qu'on est totalement libre de faire ce que l'on veut, mais dans ce cas, il ne faut pas râler si le regard que l'on porte sur nous soit parfois réprobateur.

pff quelle drôle d'idée!!!!on s'en fout du regard des autres sur soi quand on se sent bien. Non? pas toi, tu n'en t'en fous pas? le respect n'est pas une notion commune mais chacun l'a là où il l'a mis. Tu as aussi des gens complètement négligés qui ont un grand charisme, ça n'a rien à voir, me semble-t-il.

Alors? faut-il le rajeunir ce looK?

Ce post est intéressant, car il permet d'ouvrir un débat qui ne se résume pas à ce fameux "look".

Gab,

Je crois que lorsqu'on vit en société, veut veut pas, il y a un minimum.  Je ne connais personne sur terre qui se fout complètement de ce que les autres pensent.  Parce que l'humain est un animal social et s'il est rejeté de son environnement, de son clan, village, famille etc, il s'étiole rapidement. Ce n'est pas moi qui le dit.

Alors, entre s'habiller pour plaire à tout prix aux autres et se foutre complètement de ce qu'on porte le matin pour aller au bureau, il y a un juste milieu.

Et c'est là que notre personnalité entre en ligne de compte.  Le vêtement nous définit, établit qui nous sommes, ce que nous pensons, quelle est notre place dans la société, le village, la rue, avec la famille, les amis etc.  

Personne ne prétend non plus obliger tout le monde à faire comme tout le monde.  Ce sujet est en fait intéressant parce qu'il nous amène justement à re-regarder la fonction sociale du vêtement, de la coiffure etc...

Il y a des gens qui t'importent et d'autres pas, non? Et puis la majorité de tous ceux qui te sont indifférents.
Enfin, tu ne vas pas prôner de se cacher les coudes etnles genoux, Feedakie?
Ça c'est vraiment décadent!

Se cacher les genoux et les coudes : qui oserait interdire cela. On parle simplement d'esthétisme, il me semble.
D'autre part, le terme décadent évoque l'affaiblissement, ce qui dépérit, et là, je ne vois pas du tout le rapport.

Non, je dis que c'est décadent, comme idée, à notre époque de prétendre qu'il faut se cacher les coudes et les genoux sous prétexte qu'on vieillit.
Toi tu trouves ça inesthétique, mais pas tout le monde.
Moi je trouve les miens pas vilains du tout et ça ne me viendrait pas à l'idée de cacher mes coudes!!!!
L'été je fais du vélo en débardeur et bermuda.

je vois tous les jours une octogénaire avec sa jupe droite et son twin-set, ses escarpins avec un petit talon, ses bas transparents, et sa jupe au-dessus des genoux pas vilains du tout. Elle est assez mince, je la trouve jolie.

Au boulot, à l'étage en-dessous, il y a une dame d'environ cinquante ans avec des robes évasées, au-dessus du genou, je la trouve pas mal non plus, en plus elle a des chaussures compensées fantaisie.


S'il ne faut pas montrer ses articulations, on va finir à la burka!!!! :Pleure2:

Réponse à ton message précédent:

Oh que tu ne me connais pas Gab!

Tu y vas à partir de tes impressions.  On y va toutes à partir de nos expériences passées et ce que nous croyons avoir compris ou saisi de l'autre en face de nous.

Oh que non.  Si je le pouvais, surtout si je le voulais je continuerais de porter des vêtements "jeunes" parce que dans ma tête, dans mon coeur, j'ai 30 - 35 ans gros maximum.

Sauf qu'à 63 ans, je sais bien qu'il y a des limites et que je ne tiens pas à faire une folle de moi en portant des fringues de petites ado!

Non, t'en fais pas.  Moi les genoux et les coudes, je trouve ça beau.  Même quand c'est noueux.  Parce que lorsque je regarde un genou, c'est une merveille de la Vie, de la Nature que je vois.  Je sais combien un genou c'est complexe.  Comme c'est formidable que les muscles, ligaments, os et autres parties s'interpénètrent, se complètent, s'enclenchent les unes dans les autres afin d'assurer que nous puissions effectuer des mouvements fins avec nos jambes.

Alors quelqu'un qui trouve les genoux, les coudes, les pieds laids, je dis non!  

Notre corps est une merveille de réussite et selon moi un véritable miracle de la Vie.  Alors, j'en aime chaque partie.

"Notre corps est une merveille de réussite et selon moi un véritable miracle de la Vie.  Alors, j'en aime chaque partie."


Oui!!! j'aime tout à part mes vertèbres...

Et les orteils? C'est-y pas merveilleux les orteils!

Gab   la burka oufff au secours

Gab,

Sans farce, les orteils, si on ne les avait pas, on ne pourrait pas se déplacer aussi facilement.

Depuis que je travaille avec les dossiers santé de nos vétérans et militaires, je lis des rapports médicaux et ma copine qui est physiothérapeute m'explique de temps à autres les liens entre les différentes articulations, les cartilages, les ligaments etc et je trippe littéralement.

Le corps humain est une véritable merveille.

Mais là, je m'éloigne du sujet.

en tout cas, je n'irais pas me promener sur la Ste-Catherine en mini-jupe lol

:Clin d'oeil:

Pas aujourd'hui, c'est certain!

La ste Catherine, c'est votre bois de boulogne?

Les orteils, c'est si important que les gens emputés de leurs pouces ne peuvent plus tenir debout.

Ah tout ça ne nous rajeunit pas...

Non, Gab.

C'est une rue commerciale qui traverse presque la ville d'est en ouest.  

J'ai envie de t'expliquer l'histoire que je connais de cette rue (A partir de la 2e Guerre).

Primo, nous avons deux artères vraiment importantes à Montréal et la Ste Catherine n'est pas de celle-là.

Elle a eu longtemps mauvaise réputation la Catherine!

Donc, du nord au sud de l'Ile de Montréal, on retrouve le boulevard Saint-Laurent qui sépare la ville en deux.  L'Ouest (Les riches anglais, les commerces de luxe, musées etc) et l'Est (les francophones ouvriers ou petite classe moyenne, les usines, les commerces ordinaires, les marchés publics quelques centres historiques et des bibliothèques).

Bon je simplifie là.  

Par contre, l'artère qui délimine vraiment le nord du sud est la rue Sherbrooke, qui elle pourrait bien être un boulevard car elle est très large.

Encore là, jusqu'à récemment, elle délimitait l'abondance de la pauvreté. Au nord de la rue, on retrouve dans l'est, les maisons de la classe moyenne, autrefois la petite bourgeoisie francophone.  Au sud, les ouvriers, les pauvres, les mal-aimés de notre société.

Et la Sainte Catherine elle?

La Ste-Cath existe depuis très longtemps. Quand je suis née en 1951, elle avait déjà cette réputation: riche, inabordable dans l'Ouest, le bord des anglais, classe dominante). Du côté de l'est: la pauvreté, la misère, la prostitution, les commerces douteux. Pourquoi cette réputation à l'est?

Parce que durant la Guerre, les soldats, les matelots etc qui débarquaient en ville pour leur permission, qui partaient ou revenaient de l'Europe avaient besoin de "distractions". Alors la Catherine était là pour eux.

Il y avait des boites de nuit, des clubs, des dancings comme vous les appelez. Les hommes allaient y rencontrer des petites québécoises pas trop farouches.

Mais s'ils avaient envie de ne pas se casser la tête et de parvenir au nirvana plus vite, ils se dirigeaient vers le "Red Light".

Ca c'est le quartier où j'ai vécu de l'âge de 3 à 11 ans.

Le quartier de la prostitution était un quadrilatère où l'on côtoyait autant des ouvriers, des mères de famille que des prostituées et leurs proxénètes.

Lorsque l'on voulait annoncer une maison close, il y avait une ampoule rouge au-dessus de la porte du "tourist room" et c'est ainsi qu'un homme en quête de plaisir facile savait où aller.

J'ai longtemps cru (petite) qu'un tourist room était une maison pour les touristes. Mais quel bel euphémisme!

Bref, aujourd'hui tout cela a pratiquement disparu sauf la pauvreté, la misère. En partie grâce à notre ancien maire, Jean Drapeau.

Maintenant, la prostitution se retrouve un peu partout dans les quartiers environnants et même plus au nord, conséquence de la chasse incessante que la police leur fait, les filles souvent droguées et mal en point n'ont d'autre choix que la rue. Ou alors, elles dansent dans des clubs de nuits jusqu'à ce qu'elles n'aient plus aucune valeur marchande...